« À l’abri, voici le monstre ! »
21 mai 2017
Et tout le monde se met à courir. Sans trop savoir où se diriger. Sans même savoir si courir est la solution. On court parce qu’on est obligé de courir. On court pensant se sauver. On court voulant se sauver. Pas question de se laisser broyés par le monstre. Ce jour-là, les gens ont été particulièrement pressés dans les rues de Port-au-Prince. Même le soleil d’ailleurs. À quatre heures de…